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Les mythes sociaux qui gouvernent nos comportements individuels et collectifs

Un court extrait des messages qui parviennent à la rédaction à l’occasion du vingtième anniversaire de la revue. Les textes complets seront publiés dans un numéro spécial des Cahiers de la revue.

Il faut saluer le travail novateur et infatigable d’Orazio Maria Valastro pour animer ses Ateliers d’écriture autobiographique, la revue M@GM@, écrire et publier. Il a été le premier à concevoir l’écriture autobiographique comme une analyse et thérapie mythanalytique individuelle, en résonance avec les imaginaires sociaux. Il n’a pas suivi les concepts d’inconscient individuel de Freud, ni collectif de Jung, qui ne sont que des inventions théoriques illusoires et donc inopérantes, voire toxiques, et cela lui doit être reconnu.

Il propose au contraire dans l’écriture autobiographique de repenser et réinventer sa vie en empathie avec soi-même et les autres. C’est renaître à soi-même et aux autres, sur un chemin langagier d’une toute autre légitimité que la littérature psychologique de lieux communs et pensée convenue des livres de “développement personnel”.

Ce n’est pas sur la psychologie personnelle qu’Orazio Maria Valastro fonde ses Ateliers, mais sur les mythes sociaux qui gouvernent nos comportements individuels et collectifs, nos valeurs et nos émotions créatrices ou destructrices. Une démarche réparatrice des souffrances endurées et porteuse des promesses que la vie nous offre.

Hervé Fischer (Montréal)